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Le Travail de base

Le Travail Technique

Postures d'animaux, Coups de poings - mains - coudes - Pieds principaux

Xã tấn (Posture du Serpent).jpg
Bò cạp tấn (Posture du Scorpion).jpg

          - travail de déplacement, stabilité, reflex, équilibre, précision, explosivité, coordination, concentration et souplesse.

          - les chutes et les ciseaux (spécialité du Việt Võ Đạo)

          - Les balayages

          - travail en pieds/poings (en situation statique, en faisant des traversée de salle, au pao à deux).

          - combat (sans contact, contacts léger, coups portés avec protections ou coups portés sans protection pour les plus hauts gradés).

          - coups de Coudes et Genoux.

          - projection au sol suivie d'une immobilisation voir d'une soumission.

          - travail de clés de mains

          - la lutte vietnamienne

          - la Self Défense

Le Travail Technique

Les Bai Quyền:

             Le Bai Quyền ou thao quyền est un terme vietnamien désignant une forme dans les arts martiaux vietnamiens.

Étymologiquement, « Quyền » signifie « poing, boxe ». Par glissement, on en est venu à utiliser le terme quyên en lieu et place de « bai quyên » (leçon de boxe), puis, lui accordant le sens de « série de mouvements de combat » il est venu remplacer « bai vo » (leçon de combat), « bai thao » (leçon d'enchaînement) ou « don luyen » (entraînement en solo, enchaînement tout seul). Aujourd’hui, la plupart des écoles francophones utilisent donc le terme quyên, ou thao quyên (enchaînement de boxe), pour désigner leurs enchaînements à mains nues (et parfois même avec armes, ce qui est, on le voit, totalement impropre.)

 

On entend souvent que « bai quyền » serait l'équivalent du japonais « kata ». Ce n’est pas tout à fait exact.

            Premièrement, comme on vient de le dire, bai quyền ne concerne que les enchaînements à mains nues (sans arme). 

            Deuxièmement, et plus essentiellement, il y a une vraie différence au niveau du sens profond. Kata, en japonais, désigne la forme, le moule, la copie conforme et parfaite. L’idéogramme qui le représente existe aussi au Vietnam (« hình »), mais n’est pas utilisé en arts martiaux.

            Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas, dans la conception vietnamienne des arts martiaux, l'idée d'un modèle absolu ou d'une perfection à atteindre. Le pratiquant doit apprendre, mais surtout comprendre, sentir le mouvement, en capter l’essence, et le faire siens.

 

Traditionnellement, chaque Bai Quyền est accompagné d’un titre (une appellation imagée) et d’un poème (« Bài thiêu ») qui, pour l’initié, en éclaire le sens. En effet, les Bai Quyền ne sont pas une "simple" suite de mouvements chorégraphiques. S'ils permettent effectivement, dans un premier temps, au Vô-sinh (élève) d'acquérir et de pratiquer les formes de base, les Bai Quyền portent aussi, et peut-être surtout, l'identité de l'école martiale qui les pratique. Ils constituent "des 'viviers' et des 'archives' des techniques mais aussi de sensations et de mises en situation où l'on vient puiser la base du travail d'une École" et "renvoient à des connaissances non limitées au seul domaine martial".

Les Bai Quyền:

Le Bái vũ khí inclut le maniement de nombreuses armes traditionnelles (« Cô Vợ Đáo »), chaque école faisant ses propres choix. « Bái vũ khí » est le terme générique le plus couramment utilisé pour désigner les enchaînements avec armes.

Sabre et bâton sont les plus répandues, mais, même en ce qui concerne ces seules deux, les variations (de forme, de taille, de techniques) peuvent être importantes. Quant aux autres armes utilisées, cela va du couteau à l’éventail, en passant par la lance ou la fourche…

 

Voici la liste des armes utilisés dans les écoles "Bản Chất Của Rồng" :

Bô en bois de rotin.jpg

(bâton long)

 

Le Bô (bâton long) est la première arme enseignée dans l’école "Bản Chất Của Rồng".

C’est « la mère de toutes les armes ». Le bâton se retrouve dans la plupart des styles d’arts mariaux en raison de sa simplicité et de son omniprésence dans les sociétés asiatiques : matériau de base pour la construction, outil des porteurs d’eau et de marchandises.

 Du fait de son utilisation très ancienne, il en existe une immense variété de techniques et de styles.

Le Bô est traditionnellement associé à l’élément Terre ; sa pratique renforce le corps, prépare au maniement des autres armes et qualifie l’énergie de la rate, responsable de l’équilibre général de organicisme selon la médecine traditionnelle chinoise.

Lòng giản

(Nunchaku ou fléau à 2 branches)

 

Le fléau est un exemple typique de la transformation d’un outil agraire en arme, devenue fondamentale dans la plupart des écoles d’arts martiaux.

Cet outil, composé de deux courts manches reliés par une corde ou une chaîne, servait à battre les céréales et s’est imposé comme une arme dans les mains des paysans, que ce soit à Okinawa sous un régime de prohibition des armes ou au Vietnam pour se protéger des multiples invasions.

Plus connu sous le terme japonais ヌンチャク (nunchaku), il a connu une renommée mondiale grâce aux films d’arts martiaux.

Sa pratique demande une rigueur et une concentration toute particulière car, dans un premier temps, il est plus dangereux pour celui qui le manie que pour un adversaire éventuel. On dit du fléau qu’il est un bon professeur en lui-même car une erreur est vite sanctionnée par un choc sur les membres ou la tête.

Du fait de sa conception, c’est une arme très puissante et difficile à parer.

Lòng giản - Nunchaku ou Fléauà 2 branches.jpg
Đáo - Simple sabre.jpg

Đáo (simple sabre)

Sống đạo (Double sabre)

 

En Chine, le sabre "Đáo" est connu comme une des quatre armes majeures, avec la lance, le bâton et l'épée et mentionné comme étant « le Courage de Tous les Soldats ». Le sabre chinoise, une des armes les plus communes et populaires développées en Chine, fait de nombreuses apparences dans l´histoire et les légendes du pays . 

Tandis que le Sabre a varié grandement au cours des siècles, la plupart des Sabres tenu en main de la Période "Ming" et plus tard, et les épées modernes qui sont fondé (parfois injustement) sur leurs actions partagent un certain nombre de caractéristiques.

La lame du sabre est modérément courbé et à un tranchant, quoique souvent aiguisé sur quelques centimètre du dos de la lame. La courbe modérée de la lame leur permet d´être raisonnablement efficace sur un piqué. La cannelure de sang, une encoche de chaque côté

de la lame, était utilisée pour casser la succion afin que le sabre puisse facilement être retirée du corps de l´ennemi. Les poignées se courbant dans la direction opposée de la lame ce qui améliore le maniement dans quelques formes de coupes et de piqués. Une corde est habituellement enveloppée sur le bois de la poignée. Les poignées peuvent aussi être percées comme ceux de Jian (l´épée chinoise) pour un cordons supplémentaire, cependant les sabres modernes pour des raisons de performances avaient souvent des pompons ou des foulards.

Les gardes sont typiquement en forme de disque souvent avec une forme en forme de coupe pour empêcher l'eau de pluie d´entre dans la gaine (fourreau) et d´empêcher le sang de s´égoutter sur la poignée, rendant la saisie plus difficile.

La plupart des écoles d´arts martiales chinoises s´entraînent toujours d´une façon intensive

au sabre, le considérant comme un outil de conditionnement puissant et

d´une arme polyvalente, avec des techniques d´autodéfense transmissibles à des objets de taille similaire plus généralement trouvés dans le monde moderne, comme une batte de

base-ball ou une batte de cricket, par exemple.

Une mesure appropriée de la longueur du sabre de la poignée à l´extrémité de la lame devrait être de la main (le bras le long du corp) au sourcil et à quelques autres écoles, à la hauteur de l´épaule. Autrement, la longueur du sabre devrait être du milieu de la gorge à l´extrémité du bras allongé.

Đại đạo ou Guan đạo

(Hallebarde)

 

Le Đại đạo (« grande lame » en vietnamien) a une forme de hallebarde ou de guisarme avec une lame ressemblant à un sabre et équilibrée grâce à un contre-poids fixé en bout de manche.

C’est une arme lourde dont certaines versions, d’après les légendes chinoises, auraient pesé plus de 50 kg. En réalité, son poids idéal est compris entre 6 et 12 kg.

 

Historiquement, elle était utilisée en Chine et au Vietnam aussi bien par la cavalerie pour son allonge et sa puissance de coupe phénoménale -  que par les fantassins comme arme d’arrêt contre les chevaux ou les troupes en mouvement. Cependant, c’était une arme coûteuse à produire et nécessitant un long apprentissage : elle fut donc réservée aux officiers et la lance, moins coûteuse, aux hommes de rang.

 

Le Đại đạo correspond à l’élément Bois. Du fait de son poids élevé, son maniement renforce les muscles et les tendons et améliore l’énergie du foie. On dit en effet qu’on ne peut tricher lors du travail du Đại đạo car une mauvaise position ou trajectoire peut causer des blessures musculaires ou articulaires.

Guan đạo – Hallebarde.jpg
Jyo - Bâton court.jpg

Thiếu bộ

(Bâton court)

 

À l’instar de celle du Bô (bâton long), l’origine du bâton court se perd dans la nuit des temps. C’est en effet un des outils les plus simples et polyvalents qui soient.

De la massue de l’homme préhistorique aux élégantes cannes des dandys du XIXe siècle,

des sceptres royaux de tous horizons aux matraques des forces de l’ordre, nous avons d'indénombrables exemples de fonctions du bâton court. Il est donc naturel de le retrouver dans arsenal de la plupart des méthodes martiales sous de nombreuses variantes et son maniement est le précurseur de celui des armes à une main comme l’épée ou le sabre.

Dans notre école, il est relativement fin et les techniques sont rapides avec de nombreux mouvements fouettés. Il se travail en simple ou en double.

Đao Bướm ou Đạo Đời ou Đong Đao

(Couteaux papillon)

 

Les Đao Bướm (« double lame », en vietnamien) ou « couteaux papillons » sont deux sabres courts (de la taille d’un avant bras environ) avec une garde fine copartageant la poignée et un petit ergot du côté du dos de la lame.

 

La version moderne est probablement un mélange de hachoirs de bouchers et de sabres appontage utilisés sur les jonques chinoises dans lesquelles se cachaient les descendants de Shàolín pour échapper aux persécutions. Leur taille les rend faciles à cacher dans les manches ou les bottes et, maniés généralement par paires, ils sont présentés dans le même fourreau pour donner l'illusion d’une seule arme, comme la plupart des lames doubles en Chine (épées doubles, sabres doubles).

 

Les couteaux papillons sont similaires aux saï japonais.

Ce sont des armes très polyvalentes car, outre l’utilisation de la lame comme des sabres, les Đao Bướm peuvent pivoter autour de leurs ergots et se coller contre l’avant-bras pour parer plus efficacement ou effectuer des techniques de coudes. La garde peut également servir à frapper à la manière d’un poing américain.

Đạo đời 2.jpg
San ou Shan (éventail).jpg

San ou Shan

(Eventail)

 

                 L’éventail est une arme étonnante, on peut l’utiliser pour piquer, frapper ou trancher. C’est donc une arme complexe qui appartient à

plusieurs systèmes. 

  • La manipulation de l’éventail fermé, il est assimilé à un bâton et est pratiqué comme tel.

  • Sa pratique semi ouverte entre dans une manipulation assimilé au sabre, utilisé pour trancher.

  • Sa manipulation ouverte s’apparente à celle de l’épée.

Sa manipulation demande une rigueur et une concentration toute particulière.

C’est une arme qui peut être utilisé en double également.

 

L’éventail une arme cachée:

               L’éventail outil utilisé pour produire une flux d’air pour se rafraîchir a été utilisé comme arme dans les lieu où l’on ne pouvait entrer armé.

La pratique de l’éventail entre dans la pratique des armes et de l’utilisation des objets quotidiens pour les transformer en arme.

L’éventail est souvent réservé aux pratiquantes féminines. Afin d’enrichir les étudiants de technique et de maniement d’armes, dans l’école son enseignement est ouvert à tous.

 

L’éventail de guerre :

               L’éventail de guerre est une arme blanche en forme d’éventail qui se présente soit comme un éventail fonctionnel, constitué de lames liées entre elles et dépliable (ce qui présente l’avantage de pouvoir affûter les lames de façon à rendre l’arme tranchante), soit comme un bloc d’acier (renfermant parfois un couteau à l’intérieur) qui a la forme d’un éventail replié et qui sert à frapper et à parer.

L’éventail de guerre se rapprochant plus de la forme européenne de l’éventail que de la forme de l’éventail traditionnel, qui est un panneau fixe sur un manche.

                Bien que c’était l’arme des hommes nobles et des commandants, les femmes savaient toutes l’utiliser et elles en portaient un en permanence sur elle si elles n’avaient pas de couteau, caché dans la ceinture du kimono. L’éventail étant une arme discrète et « passe partout », il fut souvent utilisé par les ninjas dont les armes devaient être indécelables (car même s’il y a une différence notable de taille entre un éventail réel et un éventail de combat, il était aisé de se faire passer pour un marchand soucieux de sa protection et,

donc, de justifier le port d’un éventail de combat sans attirer les soupçons).

                Les samouraïs utilisaient souvent les éventails comme armes défensives dans les palais des "daimyos" ou des "shoguns" qui interdisaient souvent le port d’un sabre ou d’un couteau dans leurs demeures. D’autre part, une arme de petite taille est logiquement bien plus pratique à utiliser en milieu restreint, comme dans un couloir ou une pièce d’un château.

                 Les techniques de combats développées avec cette arme mettent surtout en avant des frappes, des parades et des clefs, ne se concentrant pas sur la tranche puisque les éventails tranchants n’étaient ni majoritaires ni particulièrement efficaces (un éventail tranchant n’est bon qu’à faire des coupures peu profondes, or une entaille faite avec une lame de cette taille et de cette forme n’aurait pas suffi à neutraliser un adversaire, sauf si on frappait à la gorge), sans parler du fait que si on doit se défendre de l’attaque d’un assassin, il est bien plus utile de le neutraliser pour le faire parler que de le tuer.

                  L’éventail reste donc une arme essentiellement défensive, même si le "ninjutsu" reste très libre sur la manière d’utiliser les armes, auquel cas le L’éventail devenait une arme parfaite pour un assassin.

Dây Xích (Chaîne Chinoise à 9 sections).jpg

Dây Xích

(Chaîne Chinoise à 9 sections)

 

     La chaîne à 9 sections 九节鞭 (Jiu jie bian) est une chaîne métallique composée d’une série de 9 sections métallique articulées. A ses extrémités, se trouvent une pointe et une poignée, permettant les mouvements rotatifs de la chaîne.

     Les sections sont rattachées entre-elles par trois anneaux métalliques fermés par une soudure. Tous les éléments de la chaîne sont en métal.

Le nombre de sections de la chaîne ne prend pas en compte la poignée et la pointe. L’épine placée à son extrémité est le véritable point d’attaque.

     On dit que la chaîne à 9 sections était utilisée pour percer les murs grâce à sa force considérable de frappe au niveau de son extrémité.

La chaîne à 9 sections est une arme difficile à manier. Le travail de la chaîne exige beaucoup d’habilité et de concentration, encore plus que le "fléau (nunchaku)" et d’autres armes.

     La pratique du fléau est compliquée avec seulement deux sections en bois articulées avec une chaîne tandis que la chaîne possède 9 sections !

     La chaîne est divisée en plusieurs sections (entre 8 et 13, mais plus couramment 9)… C’est une arme souple redoutable pouvant être utilisée par paire par certains experts. La chaîne demande, tout comme le "bâton à 3 sections", une grande maîtrise, du fait que les jonctions séparant les différentes sections sont toujours souples…

     Vu la difficulté de maniement de la chaîne à 9 sections, cette arme est enseignée dans l’école en fin de cursus lorsque le pratiquant maîtrise tout un ensemble d’armes et de trajectoires.

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